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Contact pour inscription :
Sophie Bracqbien, sophie.bracqbien@univ-littoral.fr
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Contact pour inscription :
Sophie Bracqbien, sophie.bracqbien@univ-littoral.fr
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Une France sans ouvriers ?
L’épreuve de la désindustrialisation (XXe-XXIe siècles)
Table ronde « Lab du jeune chercheur »
La désindustrialisation a déstabilisé les sociétés occidentales et en premier lieu les mondes ouvriers. Le phénomène, défini par ses historiens pionniers comme « socialement compliqué, historiquement profond, géographiquement divers et politiquement embarrassant », est un fait majeur de notre histoire du temps présent.
Récemment, un champ d’étude s’est affirmé en France, dans la continuité des deindustrial studies aux États-Unis et au Royaume-Uni sur les conséquences de la fin des usines dans les communautés industrielles. Cette table-ronde, qui réunit des chercheuses et chercheuses portant cette histoire en cours, entend questionner les mutations affectant la société française face à la fin des usines. Le prisme des ouvriers et des ouvrières s’impose pour entrevoir ces bouleversements : à travers leur chute, c’est tout un monde qui est englouti, laissant place à de nouvelles fractures sociales, de nouveaux clivages politiques et un nouveau regard posé sur cette France industrielle dont la fin est sans cesse proclamée, voire célébrée par certains comme la fin d’un groupe ouvrier perçu comme archaïque et privilégié.
Organisateur :
Romain Castellesi, romain.castellesi@univ-littoral.fr
Pierre Muys, (Association Calais la Sociale)
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« Notable clercq lay demourant a Hesdin en Artois », Jean Mansel (ca. 1400-1473) fit une belle carrière de fonctionnaire dans l’administration de la cour de Bourgogne, ce qui ne l’empêcha pas de s’adonner à l’écriture. Dans les années 1440, il composa La Fleur des histoires, destinée à devenir un best-seller de la seconde moitié du xve siècle. Souvent désignée comme une histoire universelle, la Fleur déborde les limites d’un genre précis. Cette vaste compilation a pour objectif de raconter l’histoire de l’humanité, de la Création au couronnement de Charles VI (1380), et d’offrir une somme de connaissances encyclopédiques sur les pays et les peuples ; grâce à l’ajout de parties moralisantes et de recueils d’exempla, elle se veut aussi un véritable livre de bonnes mœurs voué à contribuer au progrès spirituel de ses lecteurs. Compte tenu de l’ampleur du projet, il n’est pas étonnant que la version la plus ancienne, dite brève, en trois livres, s’étale sur pas moins de 847 feuillets dans les deux volumes ayant appartenu au duc de Bourgogne Philippe le Bon (Bruxelles, KBR, 9231-9232). Pour donner un rapide aperçu du contenu d’après cet exemplaire ducal, précisons que le livre I relate l’histoire biblique, d’Adam et Ève aux Macchabées, et l’histoire profane de l’Antiquité, de Thèbes à Auguste. Lire la suite …
Organisatrices :
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Ce colloque est ouvert à des regards croisés pluriculturels et pluricatégoriels du primaire à l’université et s’intéresse aussi bien aux langues vivantes comme moyen de transmission de savoirs que comme objet d’apprentissage et de formation. Trois points de vue pourront être envisagés : celui des politiques de formation, celui de la formation et/ou la pratique de l’enseignant, celui des élèves.
Les perspectives pourront être diachroniques et/ou synchroniques et pourront concerner la formation des enseignants et l’acquisition des savoirs (linguistiques ou non) dans des zones géographiques multiples, le tout dans une perspective comparatiste. Lire la suite….
- Accéder au programme (prochainement disponible)
Organisateurs :
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Les premières sociétés par actions connues au XVIIe siècle en France sont, hormis le cas particulier des moulins toulousains, des compagnies de commerce. La nécessité de lever des capitaux importants pour la navigation au long cours, fonder des établissement et coloniser des territoires en sont les principales raisons. Et si avec le temps, le financement des entreprises par les actions s’étend à d’autres domaines d’activité économique (mines, canaux, assurance, notamment), ce sont les compagnies de commerce qui principalement usent de ce mode de financement. Les compagnies de commerce ont leurs historiens : la Compagnie de la Nouvelle-France (L. Campeau, M. Trudel), la Compagnie des Indes orientales (Ph. Haudrère, G. Le Bouëdec), la Compagnie du Mississippi (M. Giraud, P. Harsin), les Compagnies d’Afrique du Nord et du Levant (P. Masson), la Compagnie royale d’Afrique (O. Lopez). Quelques belles synthèses ont été faites (M. Mollat, 1970 ; L. Blussé, F. Gaastra, 1981). Cependant, l’accent est le plus souvent mis sur les activités des compagnies dans le commerce, la production, et l’organisation des échanges. Cette historiographie est restée en France très traditionnelle en s’attachant à dresser le portrait de chaque compagnie et d’en évaluer les performances. Elle a à partir des années 1990 cherché à mieux comprendre ces compagnies en les replaçant dans le contexte économique général d’un monde en voie de globalisation ou les échanges se multiplient et se diversifient entrainant dans son sillage les interventions de très nombreux opérateurs. Mais les investisseurs sont en général peu regardés. Lire la suite…
Organisateur :
Éric Roulet, eric.roulet@univ-littoral.fr
Contact pour inscription :
Sophie Bracqbien, Sophie.Bracqbien@univ-littoral.fr