Colloque « L’objet des collections. Des trésors de l’Antiquité au patrimoine immatériel (II) », organisé par Marie-France Thibaut et Pascal Montaubin (UPJV), les 9 et 10 décembre à Amiens

Après les rencontres consacrées à la guerre (2018), à la religion (2019), aux voyages (2020), aux espaces maritimes (2021) et aux lieux de la fabrique (2023), le thème retenu en 2024 à Boulogne-sur-Mer et prolongé par un second volet cette année à Amiens concerne les collections. Plusieurs travaux récents et une bibliographie foisonnante révèlent un objet d’étude qui intéresse plusieurs disciplines (histoire, histoire de l’art,
archéologie, sociologie).
L’étude des collections s’inscrit dans la longue durée, des trésors de l’Antiquité aux musées contemporains. Il faut naturellement leur associer l’étude des collectionneurs, des érudits aux amateurs d’art en passant par les princes et les dignitaires ecclésiastiques. Les usages de l’accumulation d’objets, des cabinets de curiosités aux collections systématiques du début du XIXe siècle, constituent un autre horizon de recherche.

 

Contact et organisation :

Marie-France Thibaut : marie-france.thibaut@u-picardie.fr

Pascal Montaubin : pascal.montaubin@u-picardie.fr

 

Colloque « (Se) former en langues », organisé par Isabelle Girard, Ewen Lecuit, Émilie Perrichon, les 19-20 à Boulogne-sur-Mer et le 21 à l'Inspe à Outreau

Ce colloque est ouvert à des regards croisés pluriculturels et pluricatégoriels du primaire à l’université et s’intéresse aussi bien aux langues vivantes comme moyen de transmission de savoirs que comme objet d’apprentissage et de formation. Trois points de vue pourront être envisagés : celui des politiques de formation, celui de la formation et/ou la pratique de l’enseignant, celui des élèves.

Les perspectives pourront être diachroniques et/ou synchroniques et pourront concerner la formation des enseignants et l’acquisition des savoirs (linguistiques ou non) dans des zones géographiques multiples, le tout dans une perspective comparatiste. Lire la suite….

 

Organisation et  contact : 

formerenlangues@sciencesconf.org

Journée d'étude « Intelligences artificielles génératives en éducation : pratiques, formation et enjeux », le 13 février 2026, Campus Saint Louis, Boulogne-sur-Mer

Comment former les enseignants, les étudiants aux usages des intelligences artificielles génératives en éducation tout en répondant aux enjeux éthiques, juridiques et pédagogiques qu’elles soulèvent ? Cette journée d’étude sera l’occasion de réunir chercheurs, enseignants, formateurs et étudiants pour réfléchir ensemble aux implications, défis et opportunités qu’offrent ces technologies dans le domaine éducatif. 

 
Organisation et contact :
 

Émilie Perrichon, emilie.perrichon@univ-littoral.fr

François Annocque, francois.annocque@univ-littoral.fr

« La présence française à Tianjin et les nouvelles dynamiques des relations sino-françaises », conférence donnée par QIAO Yuhong, le 28 novembre à Calais

Organisatrice :

Li Ma, li.ma@univ-littoral.fr

Contact :

Sophie Bracqbien, Sophie.Bracqbien@univ-littoral.fr

« Nicolas Trigault, S.J. : Mission en Chine et le dictionnaire Xiru Ermuzi », conférence donnée par XIE Mingguang, le 27 novembre à Boulogne-sur-Mer

Organisatrice :

Li Ma, li.ma@univ-littoral.fr

Contact :

Sophie Bracqbien, Sophie.Bracqbien@univ-littoral.fr

« Caractéristiques de l’historiographie européenne de la Chine au XVIIIe siècle », conférence donnée par SUN Jian, le 24 novembre à Boulogne-sur-Mer

Organisatrice :

Li Ma, li.ma@univ-littoral.fr

Contact :

Sophie Bracqbien, Sophie.Bracqbien@univ-littoral.fr

« Genre et désindustrialisation : état des lieux et perspectives de recherche», séminaire organisé par Romain Castellessi (ULCO) et Amandine Tabutaud (Univ. Paris-Saclay), le 20 novembre à Évry

Mineurs, sidérurgistes, ouvriers de l’industrie chimique ou automobile : la figure du travailleur viril, blanc, père de famille et hétérosexuel a longtemps prédominé dans les récits de la désindustrialisation, essentialisant ainsi ses actrices et acteurs. Le phénomène, « socialement compliqué, historiquement profond, géographiquement divers et politiquement embarrassant » est aussi vieux que l’industrie. Cet objet de sciences sociales aux dimensions multiples s’est imposé ces dernières années comme un vaste champ d’étude en France et dans le monde.

Si les fermetures d’usines sont considérées comme des menaces pour les masculinités, l’expérience vécue par les femmes apparait souvent en marge de la littérature. Face à la déstabilisation des sociabilités et pratiques des communautés industrielles, les regards se sont notamment portés sur l’exaltation d’une virilité des salariés en lutte – forme idéalisée et hégémonique des masculinités – lors des conflits de la dernière chance pour sauver les usines.

 

Organisation et contact : 

Romain Castellesi, MCF ULCO romain.castellessi@univ-littoral.fr

Amandine Tabutaud, Docteure en histoire contemporaine, chercheuse rattachée à l’IDHE.S et professeure d’histoire-géographie au lycée Uruguay-France d’Avon

LA PLAGE 2025
Journée d'étude « La plage », organisée par Catherine Haman et François Berquin, le 14 novembre 2025 à Dunkerque

Dérivé du latin plaga, le mot plage signifie tout d’abord étendue de terre, région, contrée, ne renvoyant qu’à un simple espace géographique et naturel, puis maritime. Ce n’est que peu à peu qu’il va acquérir son sens contemporain et se transformer en objet culturel. C’est à l’histoire de cette évolution, à la façon dont la littérature la retranscrit et la manifeste, que cette journée d’étude souhaite se consacrer.

Comment un même espace naturel peut-il être à la fois perçu comme un puissant lieu de socialisation et d’échange et comme un lieu favorisant l’isolement et la méditation ? Il semble intéressant de réfléchir à cette ambivalence, qui suppose différentes formes d’otium, notion à laquelle la plage est étroitement associée.

En quoi la plage peut-elle être vue comme une hétérotopie urbaine, une utopie concrète rompant avec l’ordinaire ? Et ce d’autant plus qu’elle renvoie à des contrées exotiques ? En quoi incarne-t-elle légitimement une aspiration à un mode de vie autre, plus libre, plus naturel ? Le développement des enjeux écologiques en lien à l’espace maritime se reflète-t-il dans la littérature contemporaine et traduit-il un autre regard sur la plage ? Les problématiques migratoires contemporaines ne viennent-elles pas profondément assombrir la vision collective sur celle-ci ?

 

Organisation et contact :

Catherine Haman, catherine.haman@univ-littoral.fr

François Berquin, francois.berquin@univ-littoral.fr

Conférence tout public, « La Lusitanie, par Toutatis ! », organisée par Susana Marcos, le 5 novembre 2025 à Boulogne-sur-Mer

À l’occasion de la parution des nouvelles aventures du célèbre Gaulois, la conférence propose de partir à la découverte de la Lusitanie romaine, cadre historique de l’album.

Alliant approche historique, archéologique et culturelle, la rencontre cherchera à offrir un éclairage accessible sur une province de l’Empire souvent méconnue du grand public. Loin des clichés, cette conférence présentera les principales connaissances historiques et archéologiques actuelles de la Lusitanie romaine. Confrontant les représentations contemporaines aux données issues de la recherche scientifique, elle permettra de distinguer la part de l’histoire et celle de la fiction et montrera aussi comment la culture contemporaine, à travers la bande dessinée, contribue à renouveler l’intérêt pour les provinces romaines et à questionner notre rapport à l’histoire.

La conférence est ouverte à toutes et à tous : étudiants, (futurs) enseignants ou amateurs d’histoire romaine.

Organisation et contact :

Susana Marcos, susana.marcos@univ-littoral.fr

Colloque internationnal « La Fleur des histoires de Jean Mansel, un trésor de clergie », organisé par Elena Koroleva les 22-24 octobre à Boulogne-sur-Mer

« Notable clercq lay demourant a Hesdin en Artois », Jean Mansel (ca. 1400-1473) fit une belle carrière de fonctionnaire dans l’administration de la cour de Bourgogne, ce qui ne l’empêcha pas de s’adonner à l’écriture. Dans les années 1440, il composa La Fleur des histoires, destinée à devenir un best-seller de la seconde moitié du xve siècle. Souvent désignée comme une histoire universelle, la Fleur déborde les limites d’un genre précis. Cette vaste compilation a pour objectif de raconter l’histoire de l’humanité, de la Création au couronnement de Charles VI (1380), et d’offrir une somme de connaissances encyclopédiques sur les pays et les peuples ; grâce à l’ajout de parties moralisantes et de recueils d’exempla, elle se veut aussi un véritable livre de bonnes mœurs voué à contribuer au progrès spirituel de ses lecteurs. Compte tenu de l’ampleur du projet, il n’est pas étonnant que la version la plus ancienne, dite brève, en trois livres, s’étale sur pas moins de 847 feuillets dans les deux volumes ayant appartenu au duc de Bourgogne Philippe le Bon (Bruxelles, KBR, 9231-9232). Pour donner un rapide aperçu du contenu d’après cet exemplaire ducal, précisons que le livre I relate l’histoire biblique, d’Adam et Ève aux Macchabées, et l’histoire profane de l’Antiquité, de Thèbes à Auguste. Lire la suite …

 

Organisation et contact : 

elena.koroleva@univ-littoral.fr,

prunelle.deleville@unige.ch

Journée d'étude « Les relations entre Européens et Autochtones en Amérique au XVIIIe s. : ruptures dans l'alliance ? » organisé par Éric Roulet, le 15 octobre à Boulogne-sur-Mer

Organisation et contact :

Éric Roulet, eric.roulet@univ-littoral.fr

Journée d'étude « L’humour contemporain : hybridations, résilience et nouveaux médias », organisée par Paméla Baës et Romain Vidal, le 15 octobre 2025 à Boulogne-sur-Mer.

Dans son étude intitulée Le Sens littéraire de l’humour publiée en 2010, Jean-Marc Moura formule ce constat : « l’humour s’attache et s’attaque à tous les aspects de la littérature, cultive tous les registres et tous les genres » (Moura, 2010). Si l’humour se manifeste sous des formes variées, à travers les époques et les genres littéraires, il semble aujourd’hui encore échapper à une définition stable confirmant ainsi l’expression de Pierre Daninos : « L’humour, calvaire des définisseurs ».  Pourtant, les études contemporaines sur l’humour ont connu ces dernières décennies un essor considérable : articles de revues, colloques, séminaires, tables rondes, entretiens, témoignent de sa richesse théorique et de sa complexité. Son exploration dépasse aujourd’hui les cadres strictement littéraires pour mobiliser des approches transdisciplinaires, mêlant critique littéraire, philosophie, sciences cognitives, sociologie et théories du langage. Lire la suite…

 
Organisation et contact : 
 
Table ronde « Une France sans ouvriers ? L'épreuve de la désindustrialisation (XXe-XXIe siècles) », organisée par Romain Castellesi (ULCO) et les jeunes chercheurs de l'Association française de l'histoire des mondes du travail (AFHMT), le 11 octobre à Blois

La désindustrialisation a déstabilisé les sociétés occidentales et en premier lieu les mondes ouvriers. Le phénomène, défini par ses historiens pionniers comme « socialement compliqué, historiquement profond, géographiquement divers et politiquement embarrassant », est un fait majeur de notre histoire du temps présent.
Récemment, un champ d’étude s’est affirmé en France, dans la continuité des deindustrial studies aux États-Unis et au Royaume-Uni sur les conséquences de la fin des usines dans les communautés industrielles. Cette table-ronde, qui réunit des chercheuses et chercheuses portant cette histoire en cours, et membres de l’Association française de l’histoire des mondes du travail (AFHMT), entend questionner les mutations affectant la société française face à la fin des usines. Le prisme des ouvriers et des ouvrières s’impose pour entrevoir ces bouleversements : à travers leur chute, c’est tout un monde qui est englouti, laissant place à de nouvelles fractures sociales, de nouveaux clivages politiques et un nouveau regard posé sur cette France industrielle dont la fin est sans cesse proclamée, voire célébrée par certains comme la fin d’un groupe ouvrier perçu comme archaïque et privilégié.


Organisation et contact :

Romain Castellesi, romain.castellesi@univ-littoral.fr

Colloque international « Gabriela Mistral vagabonde : voyages à travers le monde, explorations littéraires », organisée par Lise Demeyer, Benoît Santini et Paula Miranda et Magda Sepulveda (CELICH UC), les 23-25 septembre en hybride

Dès son plus jeune âge, Gabriela Mistral (1889-1957) commence à parcourir les routes et les chemins du Chili avant d’aller découvrir le monde. Elle part d’abord, avec sa mère et sa sœur, à La Serena en 1901. Ensuite, entre autres expériences pédagogiques, elle sera enseignante assistante en 1904 à l’Ecole de la Compañía Baja, non loin de La Serena. Elle y occupe également un poste d’inspectrice au Lycée de Filles en 1907, puis elle devient professeur d’Histoire et Inspectrice Générale du Lycée de Filles d’Antofagasta en 1911 et elle est enseignante et directrice du Lycée de Filles de Punta Arenas entre 1918 et 1920. En 1922, invitée par le ministre Vasconcelos, elle collabore à la réforme éducative au Mexique où elle rencontre Palma Guillén, qui l’accompagnera…Lire la suite

 

Organisation et contact : 

Lise Demeyer, lise.demeyer@univ-littoral.fr 

Benoît Santini, benoit.santini@univ-littoral.fr

Colloque international « Résistances à l’impôt dans le monde romain », organisé par Michaël Girardin, Sven Günther, Cristina Soraci, les 24-25 septembre 2025, Campus le Musée à Boulogne-sur-Mer

Le projet de ce colloque sera d’explorer les causes, les modalités et les effets de toutes les formes de résistance à la fiscalité dans un monde romain entendu au sens large. Qu’il s’agisse de contestations, de refus de l’impôt, voire de révolte, que cela vienne des citoyens ou des provinciaux, que l’objet de l’opposition soit l’organisation d’un recensement, les activités des collecteurs, des réformes, voire l’existence proprement dite de l’impôt, les résistances sont diverses et variables dans leurs natures comme dans leurs enjeux. Régulièrement listées et qualifiées de « nombreuses », elles n’ont pas encore fait l’objet d’une véritable enquête visant à comprendre s’il existe des permanences ou si chaque situation est particulière, si la résistance s’appuie sur des motivations générales (considérations économiques par exemple) ou plutôt spécifiques aux cultures locales (l’acceptabilité peut avoir des causes historiques, culturelles, sociales, religieuses, etc.). Cette étude permettra de mesurer le degré d’acceptation de l’impôt romain, le poids de l’Empire sur les provinces et la multiplicité des modes d’expression de l’opposition en contexte fiscal. dapibus leo.

 

Organisation et contact :

michael.girardin@univ-littoral.fr

Colloque « 200 ans de sauvetage en Manche et mer du Nord : histoire, patrimoine et enjeux contemporains », organisé par Géraldine Barron et François David, les 26-27 juin 2025 à Boulogne-sur-Mer

En septembre 1825, la Société humaine et des Naufrages était fondée à Boulogne-sur-Mer, un an après la création de la Royal National Lifeboat Institution britannique. Il s’agit de la première institution de secours aux noyés et aux naufragés en France, qui précède de quarante ans la constitution, à l’échelle nationale, d’une Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (1865).
Cette commémoration nous donne l’occasion de rassembler chercheurs, conservateurs du patrimoine et professionnels autour de la thématique du sauvetage dans une zone géographique au trafic particulièrement dense. A l’exception du colloque organisé à Royan en 2011, et publié huit ans plus tard (Éric Kocher-Marboeuf, Jacques Péret, Thierry Sauzeau (dir.), Histoire du sauvetage et de la sécurité en mer. Du phare d’Alexandrie au satellite, Les Indes savantes, 2019), les rencontres scientifiques sur ce thème sont rares. Nous proposons ici de prolonger les réflexions des années 2010 en resserrant la focale, dans l’espace et dans le temps, mais en ouvrant les échanges aux problématiques contemporaines et au patrimoine, à la mémoire et aux représentations.

https://200anssauvetage.sciencesconf.org/

 

Organisation et contact :

Géraldine Barron, géraldine.barron@univ-littoral.fr

François David, françois.david@univ-littoral.fr

« XIe colloque des étudiant.e.s. de Master en Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie », organisé par Susana Marcos et Sébastien Martin, les 20 et 21 mai 2025, Université de Lille à Villeneuve d'Ascq

Les mardi 20 et mercredi 21 mai 2025 se tiendra, à l’Université de Lille, le XIe Colloque des étudiants de Master en histoire, archéologie et histoire de l’art, avec pour objectif de permettre aux étudiantes et étudiants de ces disciplines de présenter leurs travaux de recherche dans un cadre scientifique. Ce colloque public s’adresse aux masterants mais aussi aux étudiants de L3 ayant produit un travail d’étude et de recherche (TER) exceptionnel. Les actes feront l’objet d’une publication aux Presses Universitaires du Septentrion.

 

Organisation et contact :

Susana Marcos, susana.marcos@univ-littoral.fr

Sébastien Martin, sebastien.martin@univ-littoral.fr

Table ronde « Les voyages d'esploration du Canada XVe-XVIIIe siècle », organisée par Éric Roulet, le 29 avril à Boulogne-sur-Mer

Organisation et contact :

Éric Roulet, eric.roulet@univ-littoral.fr

« Statues transférées, statues « rapatriées » ? Des monuments et leur mémoire, Algérie-France, XIXe-XXIe siècles », Journée d’étude organisée par Julie Marquet, le 8 avril 2025, en hybride, Maison Suger à Paris

La journée d’étude est consacrée aux transformations et à la circulation des monuments coloniaux érigés en Algérie. Une partie d’entre eux, transférés d’Algérie vers la France après l’indépendance du pays, est aujourd’hui installée dans l’espace public hexagonal.  La journée d’étude part du constat que ces œuvres d’art ne sont pas des objets de patrimoine statiques et immuables, mais des objets malléables et mobiles, investis d’intentions violentes, qui circulent et ont des effets sur leur environnement. Pour comprendre ces effets, la journée propose de croiser des approches par l’histoire, l’histoire de l’art et l’art.

 

Organisation et contact :

Julie Marquet, ULCO – HLLI, julie.marquet@univ-littoral.fr

« Les états généraux du boulot », table ronde (Lab du jeune chercheur) organisée par Romain Castellesi et Pierre Muys (Association Calais la Sociale), le 5 avril au MINCK à Calais

Une France sans ouvriers ?

L’épreuve de la désindustrialisation (XXe-XXIe siècles)

 Table ronde « Lab du jeune chercheur »

La désindustrialisation a déstabilisé les sociétés occidentales et en premier lieu les mondes ouvriers. Le phénomène, défini par ses historiens pionniers comme « socialement compliqué, historiquement profond, géographiquement divers et politiquement embarrassant », est un fait majeur de notre histoire du temps présent.

Récemment, un champ d’étude s’est affirmé en France, dans la continuité des deindustrial studies aux États-Unis et au Royaume-Uni sur les conséquences de la fin des usines dans les communautés industrielles. Cette table-ronde, qui réunit des chercheuses et chercheuses portant cette histoire en cours, entend questionner les mutations affectant la société française face à la fin des usines. Le prisme des ouvriers et des ouvrières s’impose pour entrevoir ces bouleversements : à travers leur chute, c’est tout un monde qui est englouti, laissant place à de nouvelles fractures sociales, de nouveaux clivages politiques et un nouveau regard posé sur cette France industrielle dont la fin est sans cesse proclamée, voire célébrée par certains comme la fin d’un groupe ouvrier perçu comme archaïque et privilégié.

 

Organisateur :

Romain Castellesi, romain.castellesi@univ-littoral.fr

Pierre Muys, (Association Calais la Sociale)

Journée d'étude « L'enseignement de l'histoire en France », organisée par Éric Roulet, le 1er avril à Boulogne-sur-Mer
Table ronde « L'exploration scientifique des océans au XVIIIe siècle », organisée par Éric Roulet, le 31 mars, Campus du Musée à Boulogne-sur-Mer
« Les Maccabées, bible et histoire », conférence donnée par Maureen Attali, Univ. Paris Nanterre, le 13 mars, Campus du Musée à Boulogne-sur-Mer
Organisateur :
 
 

Contact pour inscription :

Sophie Bracqbien, sophie.bracqbien@univ-littoral.fr

Première table ronde de l'équipe IUF« Les sources juives de l'histoire grecque », organisée par Michaël Girardin, le 3 mars 2025, Campus du Musée à Boulogne-sur-Mer
On compte environ 300 textes produits en contexte juif durant les époques hellénistique et romaine, qui sont encore peu employés par les historiens spécialistes de ces périodes. Cette rencontre a pour but de produire un état des lieux concernant l’étude de cette vaste littérature afin d’établir un corpus de documents d’époque hellénistique pouvant être utiles à l’enquête historique. La sélection de thèmes d’étude et des livres à étudier constituera le premier pas dans la réalisation d’un recueil de documents commentés destiné à servir d’outil de travail pour les historiens et les étudiants du monde francophone.
 
Organisateur :
 
 

Contact pour inscription :

Sophie Bracqbien, sophie.bracqbien@univ-littoral.fr

Projection du film documentaire « Nos hommes », organisée par Romain Castellesi, le 25 février 2025, Centre Culturel La Chapelle, à Boulogne-sur-Mer

Projection du film documentaire « Nos hommes » sur la mobilisation des ouvrières et femmes d’ouvriers du Calaisis en réaction à la désindustrialisation du bassin ces dernières années.

L’événement aura lieu au Centre culturel de la Chapelle au 21 rue Saint-Louis, le mardi 25 février à 18 heures.
 
Il y aura un temps d’échange avant et après le film avec les réalisateurs et des membres du collectif qui seront présents.
 

 

Organisation et contact :

Romain Castellesi, romain.castellesi@univ-littoral.fr

Journée d'étude « Langue(s), contexte(s) culturel(s) et formation(s) » organisée par Isabelle Girard, Ewen Lecuit et Émilie Perrichon, le 22 janvier 2025 à l'INSPE Outreau
Colloque « Les actionnaires des compagnies françaises à l'époque moderne (XVIIe - XVIIIe siècle). Raisons, motivations et engagements des investisseurs », organisé par Éric Roulet, les 21-23 janvier 2025 à Boulogne-sur-Mer

Les premières sociétés par actions connues au XVIIe siècle en France sont, hormis le cas particulier des moulins toulousains,  des compagnies de commerce. La nécessité de lever des capitaux importants pour la navigation au long cours, fonder des établissement et coloniser des territoires en sont les principales raisons. Et si avec le temps, le financement des entreprises par les actions s’étend à d’autres domaines d’activité économique (mines, canaux, assurance, notamment), ce sont les compagnies de commerce qui principalement usent de ce mode de financement. Les compagnies de commerce  ont leurs historiens : la Compagnie de la Nouvelle-France (L. Campeau, M. Trudel), la Compagnie des Indes orientales (Ph. Haudrère, G. Le Bouëdec), la Compagnie du Mississippi (M. Giraud, P. Harsin), les Compagnies d’Afrique du Nord et du Levant (P. Masson), la Compagnie royale d’Afrique (O. Lopez). Quelques belles synthèses ont été faites (M. Mollat, 1970 ; L. Blussé, F. Gaastra, 1981). Cependant, l’accent est le plus souvent mis sur les activités des compagnies dans le commerce, la production, et l’organisation des échanges. Cette historiographie est restée en France très traditionnelle en s’attachant à dresser le portrait de chaque compagnie et d’en évaluer les performances. Elle a à partir des années 1990 cherché à mieux comprendre ces compagnies en les replaçant dans le contexte économique général d’un monde en voie de globalisation ou les échanges se multiplient et se diversifient entrainant dans son sillage les interventions de très nombreux opérateurs. Mais les investisseurs sont en général peu regardés. Lire la suite…

ID de réunion: 916 5974 5970
Code secret: 451813
 

Organisateur :

Éric Roulet, eric.roulet@univ-littoral.fr

Contact pour inscription :

Sophie Bracqbien, Sophie.Bracqbien@univ-littoral.fr