Colloque « 200 ans de sauvetage en Manche et mer du Nord : histoire, patrimoine et enjeux contemporains », organisé par Géraldine Barron et François David, les 26-27 juin 2025 à Boulogne-sur-Mer

En septembre 1825, la Société humaine et des Naufrages était fondée à Boulogne-sur-Mer, un an après la création de la Royal National Lifeboat Institution britannique. Il s’agit de la première institution de secours aux noyés et aux naufragés en France, qui précède de quarante ans la constitution, à l’échelle nationale, d’une Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (1865).
Cette commémoration nous donne l’occasion de rassembler chercheurs, conservateurs du patrimoine et professionnels autour de la thématique du sauvetage dans une zone géographique au trafic particulièrement dense. A l’exception du colloque organisé à Royan en 2011, et publié huit ans plus tard (Éric Kocher-Marboeuf, Jacques Péret, Thierry Sauzeau (dir.), Histoire du sauvetage et de la sécurité en mer. Du phare d’Alexandrie au satellite, Les Indes savantes, 2019), les rencontres scientifiques sur ce thème sont rares. Nous proposons ici de prolonger les réflexions des années 2010 en resserrant la focale, dans l’espace et dans le temps, mais en ouvrant les échanges aux problématiques contemporaines et au patrimoine, à la mémoire et aux représentations. Lire la suite…

Date limite de soumission : 1er mars 2025

Les propositions de communication accompagnées d’un argumentaire d’une dizaine de lignes et d’un bref curriculum vitae sont à déposer sur https://200anssauvetage.sciencesconf.org/

Géraldine Barron, géraldine.barron@univ-littoral.fr

François David, françois.david@univ-littoral.fr

Colloque international « (Im)mobilis in (im)mobili : mouvements et circulations dans la littérature carcérale européenne (XVIe-XIXe siècles) », organisé par Marie-Agathe Tilliette et Louise Dehondt (LASLAR, Univ. Caen Normandie), les 19-20 mars 2026 à Boulogne-sur-Mer

L’espace carcéral est, par définition, le lieu de la mobilité empêchée : l’adjectif « carcéral » en français (tout comme les substantifs carcere en italien, cárcel en espagnol et cárcere en portugais), vient du latin carcer, signifiant à la fois « prison » et « enceinte », « barrière ». Dans l’espace carcéral, qu’il soit prison, bagne ou galère, les mouvements du corps sont limités, voire rendus impossibles, tout comme la communication est entravée. La contrainte spatiale a pour conséquence un ressassement temporel, un temps vécu comme stagnant ou circulaire. Ce chronotope de l’immobilité, qui est un topos de la littérature carcérale, confère à chaque déplacement une importance accrue : les contraintes pesant sur les circulations, qu’elles soient humaines ou matérielles, en font des points nodaux des représentations carcérales. Lire la suite…

Date limite de soumission : 7 juillet 2025 

Les propositions (400-500 mots environ), accompagnées d’une brève présentation bio-bibliographique, sont à envoyer conjointement à :

Marie-Agathe Tilliette, marie-agathe.tilliette@univ-littoral.fr

Louise Dehondt, louise.dehondt@unicaen.fr