Associé à son éclectisme musical, le génie poétique d’Amy Winehouse nous vaut une vision du monde comme il va. Certains photographes ou réalisateurs ont saisi l’essence de ce génie en la portraiturant. Dans l’image qu’elle s’est forgée comme dans ses choix artistiques, Amy exprime une vérité universelle, qui est le grand sujet de l’art et qui échappe aux définitions hâtives. Au-delà de l’art, le destin d’Amy est une leçon de vie ; comme un large trait qui, pour nos yeux trop faibles, souligne les failles de notre monde.
Le thème de cette 29e session du Carrefour d’histoire religieuse peut, au premier abord, paraître ardu : « Docteurs de la Foi » avec comme sous-titre : « Autorité, Orthodoxie, Enseignement ». De plus, la période contemporaine se caractérise comme n’a cessé de le rappeler le cardinal Ratzinger devenu Benoît XVI par le règne du relativisme que le pape qualifie de « poison » et dont il dénonce la « dictature ». Il reprend ainsi des propos tenus par Jacques Maritain qui souligne l’émergence dangereuse de l’humanisme anthropocentrique au détriment de celui qu’il considère comme le meilleur pour l’homme : l’humanisme théocentrique. Ce choix thématique est en quelque sorte un contrepoint, voire une provocation ! Est-il pour autant totalement en dehors des préoccupations de tant d’êtres humains en panne et en recherche de repères en ce début de XXIe s. ?
S’il rejoint les recherches de quelques grands contemporains, Michel Chaillou produit cependant une œuvre résolument en marge, marquée par une exigence jamais démentie d’une forme sui generis, qu’il allie à une quête inlassable de l’espace littéraire. Cette quête prend la forme d’explorations géographiques, de voyages dans le temps ou de rêveries hypnotiques. De ces multiples échappées singulières, cet ouvrage s’efforce d’étudier les perspectives atypiques et les intrigantes lignes de fuite.
L’humanité est, par essence, en perpétuel mouvement. Amené dès la Préhistoire à se déplacer pour des raisons de survie, l’être humain s’est ensuite en grande partie sédentarisé tout en élaborant progressivement une véritable culture du voyage. On entend par « voyage » tout déplacement motivé, avec ou sans retour – à l’exclusion des déplacement forcés –, dont les hommes et femmes qui l’effectuent attendent un profit, matériel ou culturel. À ce voyage réel, il convient d’associer le voyage imaginaire, qu’il se décline dans les arts ou la littérature. Les communications réunies dans cet ouvrage concernent le voyage de l’Antiquité à nos jours, dans tout espace géographique, sur terre, sur mer, dans les airs et dans l’espace, et intègrent une dimension historique. Ce colloque tenu à Boulogne sur Mer en octobre 2020 a rassemblé les chercheurs des quatre laboratoires de la SFR « Territoires historiques » de l’Alliance A2U : HLLI (ULCO), CREHS (UA), CHSSC et TRAME (UPJV).
Possibilité de commander auprès de : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Asterión en el laberinto; Psique y la bestia alada: dos mitos para la reflexión y el debate
Astérion dans le labyrinthe ; Psyché et la bête ailée : deux mythes pour réfléchir et débattre
Cet album proposé en une édition bilingue (espagnol-français) permet de redécouvrir les mythes et les légendes d’Astérion (le Minotaure) et d’Amour (Éros) et Psyché sous la forme de deux contes adaptés et actualisés par la conteuse et illustratrice espagnole, Isabel Guijarro Blanco. La traduction est assurée par Xavier Escudero et Jean-Philippe Priotti. L’ouvrage contient également un « cahier pédagogique » permettant aux parents et aux enseignants de réaliser des activités avec leurs enfants ou leurs élèves à partir de ces deux récits toujours d’actualité.
Possibilité de commander auprès de : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Les quarante-huit contributions du présent ouvrage nous invitent à lire, voir, entendre, depuis leur discipline et leur champ de recherche et de savoir (anthropologie, ethnographie, littérature, cinéma, danse, théâtre, animation, didactique, traduction, musique), les manifestations et les formes de la cruauté et de la violence dans les contes (de transmission orale, littéraires, musicaux, cinématographiques, scéniques) et dans les récits brefs d’Argentine, de Belgique, d’Espagne, de France, du Mexique, du Costa Rica, des États-Unis, de Grande-Bretagne, que ce soit au niveau du personnage, des figures ou créatures (le diable, le barbare, le tyran, l’ogre, l’ogresse, le monstre, le vampire, le bourreau), des situations ou scènes (de mutilation, de dévoration, de meurtre), dans le langage, les sentiments ou encore l’image et l’adaptation.
Possibilité de commander auprès de : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Le roman de Pío Baroja El árbol de la ciencia publié en 1911, l’une des références de la littérature espagnole contemporaine, est au programme de l’Agrégation externe d’espagnol (sessions 2023 et 2024). Roman d’apprentissage, roman « philosophique » et autobiographique, il retrace le parcours d’Andrés Hurtado, étudiant devenu médecin – comme l’auteur – puis traducteur d’articles scientifiques, personnage révolté contre sa société, son époque et ses travers. Ses « aventures » madrilènes et provinciales prennent place dans l’Espagne de fin de siècle, une Espagne en crise, en perte de repères (celle du « désastre ») à l’épreuve de son passé et de son présent. Influencé par la philosophie de Kant et, surtout, de Schopenhauer, le personnage est en quête de son identité et connaît un destin tragique. Pío Baroja, né le 28 décembre 1872 à Saint-Sébastien (Pays basque) et mort le 30 octobre 1956 à Madrid, membre de la Génération de 1898, déploie sa conception de la vie et explore les différentes voies de l’écriture et de la composition romanesque dans ce roman, témoignage – documentaire – d’une époque où l’Espagne était également en quête de sa modernité.
Cet ouvrage se penche sur les nouvelles voix de la poésie chilienne d’aujourd’hui. Ces jeunes auteurs, dont nous considérons qu’ils appartiennent à deux « générations » de poètes (celle de 2000-2001, dans laquelle sont inclus les « Novísimos » Héctor Hernández Montecinos, Paula Ilabaca, Pablo Paredes et Diego Ramírez, et celle de 2014, dont font partie les poètes de l’anthologie Halo, tels que Maximiliano Andrade, Fernanda Martínez Varela ou Roberto Ibáñez Ricóuz), s’imposent sur la scène littéraire chilienne mais ne bénéficient que de peu d’études critiques. Nous nous intéressons ici à la pertinence des concepts de « jeunesse » et de « génération » permettant d’examiner le cas de ces poètes, ainsi qu’aux conditions d’émergence et à la reconnaissance de ceux-ci.
L’histoire des ports peut être renouvelée à travers l’usage du concept de résilience. Il désigne la capacité d’un système social à s’adapter de manière proactive et à se remettre de perturbations majeures.
Face à la nécessité vitale de maîtriser des flux ou des ressources, de se faire une place dans les échanges, le port s’insère dans un environnement juridique et technique dicté par des facteurs exogènes, des enjeux géostratégiques, des politiques étatiques et la pression des usagers. Mais quelles sont exactement les modalités du « rebond résiliant » qui doit assurer un retour à la normale après une crise et quel est le temps nécessaire à cela ? Plusieurs exemples sont étudiés du XVIe siècle à aujourd’hui, de Gênes à Bilbao, du Havre aux ports de l’Andalousie : leurs temporalités, les conditions de leur élaboration, les modes d’action qu’elles exigent, mais aussi l’ensemble des représentations relevant du rapport au changement et les imaginaires dont elles se nourrissent.
La ville portuaire est un espace urbain composite, aux configura-tions dictées par une topographie et des vocations particulières. Elle offre à bien des égards un visage double : lieu par excellence des échanges culturels, elle a aussi toujours su se fortifier pour se protéger des périls extérieurs. Jadis perçue comme mal famée, elle charme au-jourd’hui par ses espaces touristiques et ses aménagements balnéaires. Tout un imaginaire lui est associé, fait de rêves de voyage, d’évasion, mais aussi d’attachement à un lieu refuge et protecteur. Les peintures dites « marines » témoignent de l’intérêt constant pour cet espace frontière, entre terre et mer, que les siècles successifs ont manifesté.
Possibilité de commander auprès de : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Balzac, Nabokov et Troyat ont en commun d’avoir traité avec réalisme des thèmes sociaux, comme la pédophilie, qui n’ont rien perdu de leur actualité. On perçoit pourtant dans leurs œuvres une aspiration à la transcendance, notamment révélée par une symbolique des fleurs et des couleurs, qui n’est pas étrangère au sacré. La Cousine Bette, Lolita et La Grive partagent de nombreuses caractéristiques. Leur lecture successive permet de questionner la contradiction sans âge qui inspire les formes connues du sacré et celles de l’art. C’est cette contradiction et son rôle dans la recherche d’une vérité absolue que le présent ouvrage essaie d’explorer.
La collection « Les sources de l’histoire maritime » se consacre à l’étude et à l’analyse des documents spécifiques à l’entreprise maritime. Chaque volume présente un type de source en décrivant les fonds documentaires existants, l’originalité et l’apport de ces sources pour les historiens. Elle propose des textes et documents inédits tirés des archives. La collection s’adresse aux étudiants d’histoire, de Sciences humaines et sociales et de droit, ainsi qu’aux jeunes chercheurs. Les contrats d’engagement des marins participent à l’encadrement de l’activité maritime. Le but de cet ouvrage est de présenter un premier choix de textes significatifs tirés des archives et des ouvrages imprimés par des enseignants-chercheurs, des conservateurs de musée et de jeunes chercheurs.
Possibilité de commander auprès de : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Cet ouvrage se penche, au fil des trois parties qui le composent, sur les nouvelles voix de la poésie chilienne d’aujourd’hui. Ces jeunes auteurs, nés entre la fin des années 1970 et les années 1990, et dont nous considérons qu’ils appartiennent à deux « générations » de poètes (celle de 2000-2001, dans laquelle sont inclus, entre autres, les « Novísimos » Héctor Hernández Montecinos, Paula Ilabaca, Pablo Paredes et Diego Ramírez, et celle de 2014, dont font partie, par exemple, les poètes de l’anthologie Halo, tels que Maximiliano Andrade, Fernanda Martínez Varela ou Roberto Ibáñez Ricóuz), s’imposent sur la scène littéraire chilienne mais ne bénéficient que de très peu d’études critiques. Les poètes du corpus sont une preuve indéniable, en raison de leur diversité mais aussi des traits communs de leurs écritures, de la vigueur de la création poétique chilienne actuelle.
Ce manuel s’adresse aux étudiants du supérieur dès la première année de Licence, aux débutants en phonétique ainsi qu’à ceux préparant les concours du CAPES et de l’Agrégation d’anglais. Il est également adapté à tous les anglicistes de niveau intermédiaire souhaitant approfondir et enrichir leur culture et leur pratique de l’anglais oral.
Complet, il permet d’acquérir de façon progressive les concepts et les principes nécessaires à la maîtrise de la transcription phonétique de l’anglais en associant pratique raisonnée et approche authentique de l’oralité de l’anglais avec des fichiers audio.
À découvrir :
* 20 chapitres proposant systématiquement une partie cours avec de nombreux exemples et une partie exercices
* près de 80 exercices corrigés
Le plus : 23 fichiers audio à télécharger gratuitement sur le site des éditions Ellipses.
L’idée que les Juifs étaient fiers de participer de leurs biens au culte de Jérusalem, mais profondément hostiles au tribut étranger, est-elle historique ? En explorant des sources variées et en s’appuyant sur une méthodologie transdisciplinaire, cet ouvrage prétend replacer la fiscalité de la Judée antique dans l’histoire politique. Comme l’impôt est une manifestation de la souveraineté, certains groupes juifs se demandent s’il est permis de payer tribut à un maître étranger en plus de l’offrande obligatoire versée à Dieu. Cette question n’a rien à voir avec l’économie, elle est purement politique.
Comment le roman français contemporain parle-t-il de l’espace ? Et comment le pense-t-il ? Dans la mouvance de la géocritique, de la géographie littéraire, de la narratologie et de la critique sociologique, des chercheurs français et étrangers examinent ici le tournant spatial pris par le roman après 1980. Comment l’espace y est-il perçu ? Quels sont les lieux et non-lieux explorés ? Quelles sont les conséquences de la mondialisation sur les configurations littéraires ?
Une première partie est consacrée à une approche linguistique, c’est-à-dire à la langue comme outil de structuration de l’espace romanesque. La deuxième, Les lieux du contemporain, étudie dans le roman des espaces perçus comme emblématiques de notre époque. La troisième, À l’ère de la mobilité, aborde la question du mouvement et du voyage. Une dernière partie, enfin, Le monde est une bibliothèque, se consacre aux univers faits de strates mémorielles et littéraires.