En septembre 1825, la Société humaine et des Naufrages était fondée à Boulogne-sur-Mer, un an après la création de la Royal National Lifeboat Institution britannique. Il s’agit de la première institution de secours aux noyés et aux naufragés en France, qui précède de quarante ans la constitution, à l’échelle nationale, d’une Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (1865).
Cette commémoration nous donne l’occasion de rassembler chercheurs, conservateurs du patrimoine et professionnels autour de la thématique du sauvetage dans une zone géographique au trafic particulièrement dense. A l’exception du colloque organisé à Royan en 2011, et publié huit ans plus tard (Éric Kocher-Marboeuf, Jacques Péret, Thierry Sauzeau (dir.), Histoire du sauvetage et de la sécurité en mer. Du phare d’Alexandrie au satellite, Les Indes savantes, 2019), les rencontres scientifiques sur ce thème sont rares. Nous proposons ici de prolonger les réflexions des années 2010 en resserrant la focale, dans l’espace et dans le temps, mais en ouvrant les échanges aux problématiques contemporaines et au patrimoine, à la mémoire et aux représentations. Lire la suite…
Date limite de soumission : 1er mars 2025
Les propositions de communication accompagnées d’un argumentaire d’une dizaine de lignes et d’un bref curriculum vitae sont à déposer sur https://200anssauvetage.sciencesconf.org/
Géraldine Barron, géraldine.barron@univ-littoral.fr
François David, françois.david@univ-littoral.fr
« Notable clercq lay demourant a Hesdin en Artois », Jean Mansel (ca. 1400-1473) fit une belle carrière de fonctionnaire dans l’administration de la cour de Bourgogne, ce qui ne l’empêcha pas de s’adonner à l’écriture. Dans les années 1440, il composa La Fleur des histoires, destinée à devenir un best-seller de la seconde moitié du xve siècle. Souvent désignée comme une histoire universelle, la Fleur déborde les limites d’un genre précis. Cette vaste compilation a pour objectif de raconter l’histoire de l’humanité, de la Création au couronnement de Charles VI (1380), et d’offrir une somme de connaissances encyclopédiques sur les pays et les peuples ; grâce à l’ajout de parties moralisantes et de recueils d’exempla, elle se veut aussi un véritable livre de bonnes mœurs voué à contribuer au progrès spirituel de ses lecteurs. Compte tenu de l’ampleur du projet, il n’est pas étonnant que la version la plus ancienne, dite brève, en trois livres, s’étale sur pas moins de 847 feuillets dans les deux volumes ayant appartenu au duc de Bourgogne Philippe le Bon (Bruxelles, KBR, 9231-9232). Pour donner un rapide aperçu du contenu d’après cet exemplaire ducal, précisons que le livre I relate l’histoire biblique, d’Adam et Ève aux Macchabées, et l’histoire profane de l’Antiquité, de Thèbes à Auguste. Lire la suite …
Les propositions de communication accompagnées d’un argumentaire d’une dizaine de lignes et d’un bref curriculum vitae sont à envoyer aux organisatrices avant le 15 septembre 2024 :
Ce colloque est ouvert à des regards croisés pluriculturels et pluricatégoriels du primaire à l’université et s’intéresse aussi bien aux langues vivantes comme moyen de transmission de savoirs que comme objet d’apprentissage et de formation. Trois points de vue pourront être envisagés : celui des politiques de formation, celui de la formation et/ou la pratique de l’enseignant, celui des élèves.
Les perspectives pourront être diachroniques et/ou synchroniques et pourront concerner la formation des enseignants et l’acquisition des savoirs (linguistiques ou non) dans des zones géographiques multiples, le tout dans une perspective comparatiste. Lire la suite….
les propositions ne devront pas dépasser 200 mots, hors bibliographie et mots-clés. Elles seront accompagnées d’une courte biographie de(s) auteur(s) (max. 100 mots). Les propositions devront être déposées sur le site du colloque : SITE sciencesconf.org du colloque au plus tard le 8 décembre 2024.