Peu de monographies portent sur le rôle culturel d’une ville moyenne en France au XIXe siècle. Notre propos n’est pas de nier la centralité parisienne ni de modifier les hiérarchies Paris-province, mais plutôt, en changeant d’observatoire, de mieux comprendre les liens savants au sein de l’hexagone, la construction des savoirs à travers les circulations d’hommes, d’idées et d’objets qui unissent la côte proche, le port de Boulogne-sur-Mer spécifiquement, à la capitale, de voir comment la province s’alimente des savoirs parisiens et vice-versa.
Au-delà des niveaux intra-local et translocal, la question se pose des relations avec les îles britanniques proches dans le façonnement de la spécificité culturelle boulonnaise. Dans le cadre d’une histoire connectée, se rendre à Boulogne-sur-Mer revient à rejoindre un milieu culturel certes secondaire, mais stratégique, à la jonction de liens suivis avec les capitales européennes que sont Paris, Londres et Bruxelles.
L’art exerce une influence importante sur le secteur touristique et son développement, tout comme le tourisme a parallèlement participé au développement et à l’enrichissement du secteur artistique. Cet ouvrage pluridisciplinaire se propose de fusionner ces deux interactions et d’étudier le lien entre tourisme, arts et territoires en une réflexion collective structurée en deux grandes parties. La première partie se propose d’étudier de quelle manière des productions artistiques sont devenues des vecteurs touristiques et culturels à travers des études de cas portant sur différentes formes d’art et différents territoires (France, Grande-Bretagne, USA…). La seconde partie se propose d’appréhender comment des territoires mettent en oeuvre des stratégies visant à développer de nouvelles productions artistiques afin d’accroître leur attractivité touristique et soutenir leur développement socio-économique.
Les contributions rassemblées permettent de proposer un ouvrage pluridisciplinaire mêlant approches conceptuelles et opérationnelles.
La place des femmes dans la sphère économique à l’époque moderne a longtemps été négligée avant de connaître de nombreux travaux qui ont montré leur implication dans divers domaines, que ce soit l’agriculture ou l’artisanat, tant à la ville qu’à la campagne. En fait, elles apparaissent dans tous les secteurs d’activité, aucun n’échappe à leur présence. Leur rôle dans le commerce, et notamment le petit commerce, a retenu l’attention des chercheurs qui ont pu montrer qu’elles pouvaient être entrepreneuses et diriger des sociétés par exemple. En revanche leur qualité d’investisseuses n’est pas évoquée. Elles ne sont pas associées aux métiers d’argent. Ainsi aucune femme n’apparait à la fin du XVIIIe siècle parmi les agents de change et banquiers à Toulouse. C’est une affaire d’hommes. La législation de l’époque place les femmes sous la coupe des hommes, de leur père puis de leur mari, et ne leur laisse que peu de latitude en matière financière à moins que certaines dispositions soient mentionnées dans les contrats de mariage.
Les Amériques ont connu depuis leur conquête par les Européens de nombreux bouleversements démographiques, sociaux, politiques et culturels. Elles sont devenues pour beaucoup d’hommes et de femmes, désireux de fuir le vieux continent où ils étaient persécutés pour leurs convictions religieuses, une destination, un lieu d’accueil, une espérance.
La question mérite cependant d’être reprise afin de saisir, au-delà de l’étude des raisons d’un départ qu’il est nécessaire de revisiter, la façon dont les minorités religieuses ont opéré pour s’insérer dans une nouvelle société. Les contributions réunies dans ce livre proposent des clefs pour la compréhension des logiques de peuplement de l’espace américain (continental et insulaire), à la croisée d’une histoire des minorités et des migrations.
Il est émouvant d’arriver au terme de cette merveilleuse aventure de traduction des contes populaires adaptés et illustrés d’Estrémadure avec ce quatrième et dernier volume bilingue regroupant les volumes 10, 11 et 12 espagnols publiés en Espagne entre 2020 et 2021. Initiée en 2016 avec une première publication du volume 1 bilingue (réédité en 2022 en une version augmentée), puis le volume 2 en 2019 (lui-même réédité en 2022) et le volume 3 publié en 2020, la traduction, la diffusion et l’étude de cette collection et des récits qui la composent n’ont cessé de grandir, d’évoluer, de se métamorphoser.
The proceedings of the conference that now come to light are intended as a continuation of the work that began five years ago: the 2019 conference in Catania – which saw, among others, the participation of scholars with great experience in the field of taxation and epigraphy – inaugurated, in fact, the meetings between experts on issues related to ancient taxation, considered, however, from a particular angle, that of epigraphy. If most of the papers presented at the first conference were devoted to the western provinces of the empire, with a focus on Africa, in this second one more space was reserved for the eastern provinces, which were the subject of interesting insights from various perspectives. The issues addressed and analysed with the help of methodologies or new approaches are sometimes very broad; on the other hand, some little-known dossiers have been opened up and explored. The results achieved concern multiple aspects of Roman taxation, focusing on various types of inscriptions, articulated from the microscale to the macroscale, in a precisely multi-scalar study of an extremely diverse Roman world.
Les compagnies qui apparaissent en France au début du XVIIe siècle pour le commerce au lointain reposent sur les actions. L’examen des modalités de vente et d’achat des actions peut nous permettre de mieux comprendre ces sociétés. Comment la puissance publique encadre-t-elle les pratiques ?