L’assurance maritime apparaît au XIVe siècle. Elle s’affirme aux siècles suivants. Le but de cet ouvrage est d’en montrer la nature et la diversité à travers les documents, en particulier les polices, issus des archives et des ouvrages imprimés. Réalisé par des historiens, des juristes et de jeunes chercheurs, il présente un premier choix de textes significatifs.
La collection « Les sources de l’histoire maritime » se consacre à l’étude et à l’analyse d’un type de source spécifique à l’entreprise maritime. Elle présente les fonds documentaires, l’originalité des sources et leur apport pour les historiens. Elle propose des textes et documents inédits tirés des archives, et s’adresse aux étudiants d’histoire, de SHS et de droit, et aux jeunes chercheurs.
Possibilité de commander auprès de Corinne Rameau : corinne.rameau@univ-littoral.fr
Les compagnies de commerce et de colonisation du XVIIe siècle ne bénéficient pas dans l’historiographie d’une bonne image. Elles sont jugées peu efficaces voire inutiles et inadaptées. Les travaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle les ont depuis longtemps condamnées. Il est nécessaire d’aborder autrement la question de leur place dans la première globalisation en les replaçant au cœur du dispositif d’expansion européen, et en privilégiant une démarche résolument comparatiste en prenant en compte les entreprises françaises, anglaises et néerlandaises. Pour ne regarder que celles qui s’intéressent à l’espace atlantique, le plus fortement concurrentiel, force est de remarquer qu’elles ont joué un rôle essentiel dans la colonisation de l’Amérique au XVIIe siècle, avec l’approbation de leurs gouvernements respectifs, et dans le développement du trafic transocéanique. Elles sont à l’origine de la traite négrière. Mais quoique soutenus par les États, dont elles ont obtenu des privilèges, elles n’en ont pas moins une existence propre, ce sont des entreprises privées supportées par des actionnaires qui en attendent des bénéfices. Le présent ouvrage est le premier volet d’une enquête sur les aspects entrepreneurials des compagnies. Il est consacré à l’organisation structurelle de ces compagnies afin de saisir les structures-type, les originalités régionales, et les influences d’un espace à l’autre.
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Julie Michot relève le défi d’aborder Billy Wilder par le biais de la musique et nous ouvre une perspective passionnante en nous faisant réaliser l’abondance et la diversité de cette dimension dans l’œuvre du cinéaste. La musique, parce qu’elle sous-tend le dialogue et le son, devient un outil d’investigation original et un instrument de création considérable, jusqu’ici négligé. Car, par le biais de la musique, c’est la maîtrise chorégraphique qui est étudiée ; puis la gestion de la mécanique des corps devient celle des voix et des répliques, voire des détails faciaux. En un remarquable équilibre de rigueur analytique et de gourmandise cinéphile, Julie Michot célèbre un art complet, souverain, bien plus profond et complexe que ses apparences enivrantes le laissent supposer.
Extrait de la préface de Christian Viviani.
Louis Carton (1861-1924), natif de Saint-Omer, fait partie des pionniers de l’archéologie française en Afrique du Nord. Après des études de médecine à Lille, il rejoint l’armée dans laquelle il effectue toute sa carrière. Ce médecin militaire, fervent adepte du colonialisme, se passionne pour l’archéologie alors qu’il sert en Tunisie à partir de 1886. Découvreur de plusieurs sites puniques et romains comme Bulla Regia et Thuburnica, il entre en conflit avec les directeurs des services archéologiques qui se mettent en place à cette époque, notamment Pierre Gauckler et Louis Poinssot. Partisan d’un tourisme à vocation culturelle, auteur de nombreux livres et articles, conférencier et polémiste infatigable, il se montre soucieux de la protection du patrimoine tunisien et surtout de Carthage, qu’il contribue à sauvegarder jusqu’à la fin de sa vie. Il enrichit aussi les musées de sa région natale, avec laquelle il a conservé des liens étroits, et où il choisit d’être inhumé.
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Cette édition critique des recueils de Raúl Zurita, publiés entre 1979 et 1994 (Purgatorio, Anteparaíso, El Paraíso está vacío, Canto a su amor desaparecido, La Vida Nueva, Nueva-Nueva), contient de nombreuses notes génétiques et philologiques, élaborées à partir de la consultation de plusieurs milliers de manuscrits du fonds Carlos Alberto Cruz.